On compte environ 50 000 espèces d'araignées différentes mais toutes ne tissent pas des toiles aussi spectaculaires que celles de l'araignée Epeire Diadème. Cette araignée fait partie des araignées orbitèles c'est-à-dire des araignées qui tissent des toiles régulières. Tous les matins elle détruit et refait son piège et mange le fil qui le compose pour que sa toile reste toujours impeccable.
Pour fabriquer sa toile cette araignée utilise une vingtaine de mètres de fils pour faire une toile de cinquante centimètres de diamètre. Elle produit son fil grâce à des glandes situées dans son abdomen. Son fil est liquide mais se solidifie au contact de l'air. Chaque type de fil a son utilité : certains sont faits pour tisser la toile, d'autres pour emballer les proies attrapées, certaines araignées en utilisent pour faire de cocons. Ces fils d'une extrême résistance et d'une incroyable élasticité sont plus fins qu'un cheveu.
Les fils sont en principe presque invisibles sauf si de la rosée se dépose dessus.
L'araignée, au centre de sa toile, les pattes posées sur les fils, est à la recherche de la moindre petite vibration indiquant la présence d'un insecte piégé et collé à la toile. Si une proie se trouve dans sa toile, elle va se jeter sur lui et l'embobiner dans un fil spécial. Elle pourra ensuite se nourrir de son jus pendant plusieurs jours.
Le centre de la toile s'appelle le moyeu c'est là que sont liés tous les rayons de la toile et que l'araignée se positionne pour chasser. L'espace entre la spirale de capture et le moyeu sert à l'araignée pour passer plus rapidement du centre aux extrémités de sa toile. La toile de l'araignée est accrochée à un fil suspenseur, pour le tisser l'araignée se met en haut d'une branche et le laisse s'envoler jusqu'à une autre branche. Ce fil là est le seul à ne pas être renouvelé tous les jours. Une fois qu'elle a fait le cadre de la toile formant une roue de vélo l'araignée tisse les rayons sur celle-ci. Elle a un ordre pour les tisser pour conserver l'équilibre de sa construction.
Je trouve l'architecture des toiles d'araignée extraordinaires même si je n'aime pas forcément leur créatrice. Cette article était très intéressant car on en sait peu sur les moyens que ces petites bêtes utilisent pour créer des toiles avec de telles formes.
Anaëlle RAMBAUD 3°A
D'après Okapi n°1032 du 15 octobre 2016
Article "L'araignée au bout du fil" P18-19
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