Aujourd'hui l'obscurité n'existe plus, les lumières des villes la nuit peuvent être très dangereuses.
Tout d'abord les oiseaux migrateurs qui se repèrent grâce aux étoiles se perdent vu qu'ils ne savent plus où ils sont et certains s'écrasent même sur les fenêtres éclairées. A Toronto, au Canada on voit beaucoup ce problème, la ville étant sur une "route" de migrations.
Certains bébés tortues des plages de Floride par exemple sont eux aussi victimes des éclairages publics et vont vers la lumière au lieu de regagner la mer. C'est le cas de plusieurs milliers de tortues chaque année.
En plus de cet effet sur les animaux, la pollution lumineuse a aussi un effet sur les Hommes : elle nous empêche de dormir en gênant la production par le corps de la mélatonine (hormone du sommeil). Cela rend notre concentration difficile, et entraine, dans certains cas, la dépression. Hong Kong est la ville la plus éclairée du monde et ses habitants s'en plaignent de plus en plus.
Les Etats-Unis, l'Europe et l'Asie du Sud-Est sont sur-éclairés. Cette lumière vient essentiellement des éclairages publics et consomme environ 20% de l'électricité. Les routes dans des pays comme la Belgique ou les Pays-Bas sont éclairées durant toute la nuit et comme ces pays sont petits on les voit très éclairés alors qu'ils ne le sont pas plus que d'autres pays le paressant moins.
Certains Pays ont créé une règlementation sur cette pollution : ils ont compris qu'il faut éclairer moins et vers le sol non pas partout. C'est le cas de la France qui, en 2013, a contraint les magasins et les bâtiments publics à éteindre les lumières après 1h du matin, mais cette loi est malheureusement peu respectée. Dans les pays pauvres comme en Afrique il y a peu de lumières la nuit (principalement en raison du manque d'accès au courant). Les zones comme les déserts qui sont inhabitées ne produisent aucune pollution lumineuse.
Le seul endroit très lumineux en Afrique est le Nil où 97% des Egyptiens vivent. La pollution lumineuse empêche de voir les étoiles alors les astronomes sont obligés de s'en éloigner et d'aller chercher de meilleures conditions à parfois plus de 5000 mètres d'altitude.
Je trouve que cet article est intéressant parce qu'il montre à quel point on éclaire les villes et l'on ne s'en rend pas toujours compte mais ça bouleverse la nature aussi bien que la santé des hommes.
Anaëlle RAMBAUD 3°A
Okapi n°999 d'avril 2015
Article "Trop de lumière nuit" p18-19.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire