Les hiéroglyphes, mot issue du grec hieros «sacré» et glyphein «graver». Ils sont les caractères de la plus ancienne
écriture égyptienne, les toutes premières inscriptions peuvent remonter à 3250
ou 3200 avant notre ère, cette écriture composée de dessins stylisés auxquels
les Égyptiens attribuent des pouvoirs «magiques», était considérée comme une langue
divine. Elle n’était pas destinée à tout le monde, les sculpteurs de
hiéroglyphes, appelés les hiérodules, gravaient dans la pierre des messages
officiels comme des épitaphes (des inscriptions sur les tombeaux), des récits
de batailles ou des décisions politiques prises par le pharaon. Les Égyptiens
ont utilisé ces hiéroglyphes pendant 3500 ans au fil du temps, le nombre des
signes n’a cessé d’augmenter, de 700 au début de l’écriture à 5000 sous le
règne de Cléopâtre, au 1er siècle avant notre ère.
L’égyptologue français Jean-François
Champollion né en 1790 et mort en 1832. Il était passionné par les hiéroglyphes et les langues anciennes, il s’était lancé en 1821 dans l’étude d’un morceau de
stèle de 112cm de haut sur 76cm de large qui a été découvert en 1799 par des
soldats de l’armée de Bonaparte. Sur ce bloc était figuré un texte gravé en 3
écritures : des hiéroglyphes, du grec et du démotique (une écriture
simplifiée des hiéroglyphes). Grâce au texte en grec et du copte (dernière
étape du processus de simplification des hiéroglyphes) il a réussi á mettre des
sons sur les symboles peu à peu il déchiffre et surtout comprend le système des
hiéroglyphes, le texte qu’il traduit est un décret (une décision politique)
prise par le pharaon Ptolémée V 196 avant J.-C
Les hiéroglyphes on trois catégories de signes:
-les idéogrammes: sont des dessins simplifies
qui désignent l’objet dont ils sont l’image : êtres humains, plantes,
outils, animaux…
-les phonogrammes: sont des signes qui
correspondent à un son, un peu comme dans un rébus. Mais là, il s’agit toujours
d’une consone car les Égyptiens ne notaient pas les voyelles, ce qui est encore
le cas dans toutes les écritures sémitiques comme hébreu ou l’arabe. Par exemple,
le dessin d’une bouche, qui se dit er
en égyptien, sert à noter le son de la
consonne «r», celui de la vipère cornue représente le son «f», etc.
-les déterminatifs: ne se prononcent pas, mais
précisent les sens des mots qui les précédent ou distinguent ceux qui ont la
même prononciation, mais un sens différent comme «père», «pair» ou «paire». Ainsi,
le dessin d’un faucon indique que l’on fait référence à une divinité.
Avis personnelle: j’ai trouvée cet article très
intéressant car j’aime bien apprendre des nouvelles choses.
Tout Comprendre n°12424 pages 10 et 11
Chariklia Rigalos 3emeA
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