samedi 19 novembre 2016

Les hiéroglyphes ? D’où viennent-ils ?

Les hiéroglyphes, mot issue du grec hieros «sacré» et glyphein «graver». Ils sont les caractères de la plus ancienne écriture égyptienne, les toutes premières inscriptions peuvent remonter à 3250 ou 3200 avant notre ère, cette écriture composée de dessins stylisés auxquels les Égyptiens attribuent des pouvoirs «magiques», était considérée comme une langue divine. Elle n’était pas destinée à tout le monde, les sculpteurs de hiéroglyphes, appelés les hiérodules, gravaient dans la pierre des messages officiels comme des épitaphes (des inscriptions sur les tombeaux), des récits de batailles ou des décisions politiques prises par le pharaon. Les Égyptiens ont utilisé ces hiéroglyphes pendant 3500 ans au fil du temps, le nombre des signes n’a cessé d’augmenter, de 700 au début de l’écriture à 5000 sous le règne de Cléopâtre, au 1er siècle avant notre ère.


L’égyptologue français Jean-François Champollion né en 1790 et mort en 1832. Il était passionné par les hiéroglyphes et les langues anciennes, il s’était lancé en 1821 dans l’étude d’un morceau de stèle de 112cm de haut sur 76cm de large qui a été découvert en 1799 par des soldats de l’armée de Bonaparte. Sur ce bloc était figuré un texte gravé en 3 écritures : des hiéroglyphes, du grec et du démotique (une écriture simplifiée des hiéroglyphes). Grâce au texte en grec et du copte (dernière étape du processus de simplification des hiéroglyphes) il a réussi á mettre des sons sur les symboles peu à peu il déchiffre et surtout comprend le système des hiéroglyphes, le texte qu’il traduit est un décret (une décision politique) prise par le pharaon Ptolémée V 196 avant J.-C

Les hiéroglyphes on trois catégories de signes:

-les idéogrammes: sont des dessins simplifies qui désignent l’objet dont ils sont l’image : êtres humains, plantes, outils, animaux…

-les phonogrammes: sont des signes qui correspondent à un son, un peu comme dans un rébus. Mais là, il s’agit toujours d’une consone car les Égyptiens ne notaient pas les voyelles, ce qui est encore le cas dans toutes les écritures sémitiques comme hébreu ou l’arabe. Par exemple, le dessin d’une bouche, qui se dit er en égyptien, sert  à noter le son de la consonne «r», celui de la vipère cornue représente le son «f», etc.

-les déterminatifs: ne se prononcent pas, mais précisent les sens des mots qui les précédent ou distinguent ceux qui ont la même prononciation, mais un sens différent comme «père», «pair» ou «paire». Ainsi, le dessin d’un faucon indique que l’on fait référence à une divinité.

Avis personnelle: j’ai trouvée cet article très intéressant car j’aime bien apprendre des nouvelles choses.

Tout Comprendre n°12424 pages 10 et 11


Chariklia Rigalos 3emeA          

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