Une autre d'espèce d'homme sur Terre ?
Sa disparition qui date d'il y a 25 000 ans reste un grand mystère. Mais aurions-nous pu partager la planète avec cette autre espèce ?
Il y a longtemps, il existait des hommes d'Afrique, des hommes d'Asie et des hommes d'Europe. Leurs différences n'étaient pas seulement leur couleur de peau... Non, c'étaient des espèces complètement différentes, tandis que aujourd'hui peut importe nos différences, nous faisons tous partis d'une même espèce. Mais lorsque nos ancêtres sont arrivés en Europe, il y a 40 000 ans au moins, une autre espèce était déjà à notre place : les vrais indigènes ou hommes de Neandertal. Il faut imaginer un homme entre 1,60 et 1,70 m avec un gros crâne, un gros nez et des arcades sourcilières très épaisse. Des hommes hyper costauds. Même si des chercheurs ont découvert des gènes de l'homme de Neandertal chez certains de nous, que l'on peut en déduire que quelqu'un ressemble à un vrai Néandertalien. C'est un peu comme être de lointain cousins, comme le lions et le tigres. Donc, si les Néandertaliens ont mystérieusement disparu il y a 25 000 ans, se n'est pas parce qu'ils se sont "dilués" parmi les sapiens alors que notre espèce se répandait en Europe. Mais supposons que les Néandertaliens aient prolonger leurs séjour sur Terre, aurait-il pu survivre ? On sait aujourd'hui que les Néandertaliens avaient un cerveau un peu plus grand que le notre et qu'ils fabriquaient des outils en pierre assez compliqués et guère différents de ceux que nous avons utilisés nous-même pendant longtemps. Les Néandertaliens étaient même assez malins et imaginatifs. On pense qu'ils savaient construire des pirogues avec lesquelles ils auraient exploré les îles grecques. Certains archéologues suggèrent même que les nouvelles technologies apparues il y a environ 40 000 ans, en Europe (des lames de pierres fines, des outils, des peintures rupestres...) ne seraient pas toutes l'oeuvre de notre prétendu "espèce supérieur", mais celles des indigènes Neandertal.
Avis Personnel : J'ai bien aimé cet article car j'ignorais totalement l'existence ancienne d'une autre espèce. C'est donc pour cette même raison que j'ai choisis de partager cet article.
Science et Vie Junior, Mars 2016, numéro 318, pages 66-67
Anastasia Dorange, 3A
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire