Ce résultat est-il
désastreux ?
N’exagérons
pas, c'est vrai qu'il est plutôt mauvais, mais pas de quoi
s'alarmer. Par contre, il est en baisse. Il y a 15 ans, le même test
avait été réalisé et les résultats étaient bien meilleurs
comparé aux autres pays.
Pourquoi
le niveau est-il si faible ?
Il y
a beaucoup de facteurs mais ce qui fait pencher la balance, ce sont
les inégalités sociales à l'école : en France, et plus que
dans d'autres pays, quand on a des parents pauvres, on a beaucoup
moins de chance de réussir. Et, évidemment, quand on est riche, on a
de bien meilleur chance d'être premier de la classe : seulement
5 enfants d'intellectuels sur 100 sont dans les derniers de la
classe. C'est logique, mais comme je l'ai dit, cet effet est décuplé
(d'en moyenne 20%) en France.
Est-ce si grave
d'avoir un mauvais niveau scolaire ?
Bien-sûr,
car on aura beaucoup plus de mal à trouver un travail, surtout par
les temps qui courent... Normal, quand on est nul en maths, en
français et en sciences, on ne peut pas faire de longues études,
déjà que certains ne vont même pas jusqu'au baccalauréat. Pour
les jeunes qui ont arrêté les cours sans le bac, le taux de chômage
est de 50%.
Qu'est-ce que les
autres pays ont de plus que nous ?
Des
méthodes d'enseignement plus efficaces. Par exemple, Singapour,
numéro 1 du classement, fait de l'enseignement sa priorité depuis
les années 1980. Le pays investi énormément d'argent dans
l'éducation, et ça marche. En Finlande, on voit l'école de manière
totalement différente. Là-bas, la priorité est que l'enfant aime
aller en classe donc on travaille la décoration, on installe des
zones de repos et on rend les cours plus ludiques. Ce ne sont que des
exemples, mais si la France veut remonter la pente, elle devra faire
de sacrés efforts.
Mon avis : J'ai trouvé l'article intéressant car il montre à
quel point l'enseignement peut être différent en fonction du pays.
Magazine Science &
Vie Junior #330 Mars 2017
Ilyes
Tebourski
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