Chaque hiver, des nuages
toxiques de pollution survolent toutes les grandes villes du monde.
Cette année, à Paris, la pollution a atteint un pic de 150
microgrammes par mètres cube d'air, soit 0,15 milligramme de
pollution dans un cube d'air de 1 mètre. Cela semble insignifiant
dit comme ça, mais c'est assez pour que nous subissions des dommages
non négligeables au poumons.
Et encore, ce que nous
subissons à Paris n'est rien comparé à ce qui se passe à New
Delhi, en Inde. En effet, la capitale est complètement écrasée par
les nuages de pollutions. Cette année, le pic de pollution était à
plus de 1200 microgrammes par mètres cube d'air. Huit fois plus qu'à
Paris et vingt fois plus que la limite tolérée par l'OMS
(Organisation mondiale de la Santé). Des dizaines d'écoles ont dû
fermer et la plupart des Delhiite travaillent dorénavant chez eux et
ne sortent plus. Aussi, imaginez un instant les problèmes de
respirations auxquels ils pourraient être confrontés...
New Delhi a toute l'année la tête dans les nuages... |
C'est pourquoi un
l'ingénieur en aéronautique indien, Moshe Alamaro, s'est lancé le
pari fou de dissiper les nuages de pollution étouffant les grandes
villes. Concrètement, son plan est d'utiliser des réacteurs d'avion
non utilisés et les pointer vers le ciel pour créer de véritables
bourrasques d'air verticales, assez puissantes pour disperser la
pollution.
Cela peu paraître fou
mais le plus incroyable, c'est que selon beaucoup de scientifiques,
cette idée fonctionnerait bel et bien ! Ce qu'il faut savoir,
c'est que les pollutions extrêmes en villes sont quasi-exclusivement
causés par le « couvercle d'air chaud » qui empêche les
particules polluantes de s'échapper plus haut dans l’atmosphère
(là où ils peuvent se diluer).
Le projet de Moshe
Alamaro consiste donc à utiliser l'énorme puissance d'un réacteur
d'avion en guise de « canon à vent » drainant la
pollution située à basse altitude. Il affirme même qu'il suffirait
d'un seul réacteur pour faire disperser toute la pollution émise
par une centrale à charbon. Si c'est effectivement le cas, ce serait
une très grande prouesse. Après, un engin pareil devrait faire un
bruit immense, surtout en centre-ville. À voir.
Magazine Science & Vie Junior #330 Mars 2017
Mon avis :
J'ai beaucoup aimé cet article, je ne connaissais absolument pas
l'existence de ce projet et il m'a l'air fort intéressant. Cela
pourrait être un grand acteur dans le futur pour réduire
considérablement la pollution.
Ilyes Tebourski 3A
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