Des espèces qui sont la clé de l'écosystème :
Même si l'on n'y pense pas vraiment, le manque d'un seul être vivant peut chambouler tout l'écosystème. Prenons pour exemple, au États-Unis, l'éradication d'une seule espèce en l'occurence le loup, à provoquer la disparition de nombreux végétaux et animaux. Mais dans les années 1920, on imaginait pas les conséquences que cela allait avoir ! Aujourd'hui, on sait maintenant que le loup joue un rôle dans l'écosystème. En tant que prédateur, il limite les effectifs de leurs proies et les empêchent de pulluler, c'est-à-dire que en mangeant ses proies, il favorisera la survie des espèces qui sans le loup pourrait être dévorées par ses propres proies. Lors de la disparition du loup en 1920, les wapitis de Yellowstone se sont multipliés et ont dévasté la forêt en l'empêchant de se régénérer. De plus, les wapitis ont commencés à manger les écorces des arbres, ce qui a entrainés par la suite la migration des castors qui ne trouvaient plus de quoi faire leurs barrages dans les étangs. Ces barrages étaient aussi un lieu d'habitats pour certaines espèces comme la grenouille ou encore certains poissons, ce qui à provoquer un vrai désastre écologique. Mais il ne faut pas croire, les grands prédateurs ne sont pas les seuls espèces clés, on retrouve aussi des espèces herbivores comme l'hippopotame. Pour lui, se sont ses bouses qui sont importantes, car elles apportent un vrai cycle dans l'écosystème. Lorsque l'hippopotame va déposer ses besoins au fond du lac, ses crottes vont être un bon engrais pour les algues et les microbes qui vont eux être mangés par des petits crustacés ou des vers. Ces invertébrés vont être consommés par des insectes qui vont eux même être mangés par des oiseaux. De plus les bouses d'hippopotame peuvent aussi être mangés par des petits poissons qui vont être mangés par des plus gros et qui vont eux même être attrapés par l'homme et les rapaces. Certaines espèces sont donc appelés << espèces clés de voûtes >>.
Avis Personnelle : J'ai beaucoup aimé cette article parce que j'ai appris beaucoup de choses et que je ne savais pas à quelle point la disparition d'une espèce pouvait avoir un aussi grand impact.
#312, Septembre 2015, pages 30-31, Science et Vie Junior.
Anastasia Dorange, 3A
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