Pourquoi tenons-nous en équilibre à vélo ?
Cela fait bientôt plus de cent cinquante ans que l'homme fait du vélo, et pourtant les chercheurs continuent à s'interroger sur la façon dont ça fonctionne. Cette question n'est pas si simple. Les physiciens ont tout d'abord pensé à l'effet gyroscopique qui dit qu'une roue en rotation résiste à tout changement que l'on voudrait appliquer à son axe de rotation. Sauf qu'il s'avère que cette hypothèse soit fausse. Pour que l'effet gyroscopique se manifeste, il faut que la roue tourne bien plus vite que dans le cas d'un vélo. Ainsi, nous pouvons rouler lentement sans pour autant tomber. Les physiciens ont donc réalisé une nouvelle expérience. Ils ont remarqué qu'en propulsant un vélo vers l'avant, aussi tôt celui-ci se penchait d'un côté et le guidon le suivait, puis il se redressait, comme par magie. Mais malheureusement, ce n'est pas de la magie. Ce phénomène se nomme "l'effet centrifuge". C'est ce que les passagers ressente lors d'un virage en voiture. Lorsque la voiture tourne à gauche, le passager est attiré à droite et inversement. L'effet centrifuge nous éloigne du centre de rotation. Ainsi, lorsque notre vélo penche à gauche avec le gidon qui suit, l'effet centrifuge s'oppose à ce virage et l'attire à l'opposé. Ce phénomène permet donc au vélo de se redresser. Bien entendu, il faut atteindre une certaine vitesse pour que ce phénomène se manifeste et c'est pour cela que si l'on roule trop lentement, on peut se retrouver par terre !
Avis personnel : J'ai aimé cet article car je me suis longtemps posées cet question et que grâce à cet article j'ai enfin compris. J'ai ainsi voulu partagé cet article car je pense qu'il peut intéresser d'autres personnes.
Science et Vie Junior, Avril 2016, numéro 319, pages 32-33
Anastasia Dorange, 3A
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