mercredi 22 mars 2017

Le doublage d'un dessin animé

Tout d'abord, le dessin animé est traduit en français, ensuite l'adaptateur découpe chaque épisode en tranche de 1 à 2 minutes qui tourneront en boucle (elles sont placées sur des bandes rythmo). Cette même personne se charge de faire correspondre le texte avec les mouvements de la bouche des personnages. Il mettra donc pour traduire "come on" le mot "approche" au lieu de "viens" parce qu'il est plus proche au niveau du mouvement de la bouche.

Le comédien lit le dialogue de la bande rythmo qui défile en dessous de l'image. Chaque couleur du texte correspond à un personnage. Même les respirations sont indiquées dans le texte : une inspiration c'est une flèche qui monte, une expiration, une flèche qui descend et des crois signalent des bruits de bisous.

Pour que l'on puisse bien entendre l'acteur, il ne faut aucun bruit alors les studios sont équipés de plaques de mousse sur les murs pour absorber l'échos, les vitres et les portes sont doublées pour ne laisser passer aucun bruit.

Avant le doublage, le directeur artistique-ingénieur du son explique  à l'acteur son rôle et l'humeur qu'il doit adopter pour le passage à doubler. Après la séance, il s'occupe de mettre bout à bout tous les doublages, enlève les bruits de bouche quand on les entend trop et rajoute des sons comme la pluie ...

Pour 5 personnages principaux et une vingtaine de personnages secondaires il faut 5 acteurs différents. Le plus dur est de bien articuler et de lire la bande rythmo tout en regardant le personnage. Les acteurs font comme leur personnage : s'il court l'acteur le fera aussi.

Souvent, l'acteur arrive sans savoir quel rôle il va faire. En quelques minutes on lui explique et après avoir vu une fois la "boucle" de la bande rythmo il commence sans répéter.

Une barre maintient l'acteur à une bonne distance du micro. Il s'y agrippe pour l'aider à jouer la colère par exemple.

Je ne savais quasiment rien du doublage alors cet article m'a été très instructif.

Anaëlle RAMBAUD 3°A
D'après l'article "Silence, on double !"
p 18-19 du Okapi n°1016 du 15 janvier 2016.

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